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Jean-Pierre Chevènement

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Jean-Pierre Chevènement – Toutes les informations sur l’auteur

 

Jean-Pierre Chevènement est un homme politique français né en 1939 en France. Au cours de sa vie, il a occupé les fonctions de sénateur français, de Président du Mouvement républicain et citoyen et a été plusieurs fois ministre.

En 1971, il participe à la fondation du Parti socialiste. Successivement député, président du conseil régional, ministre d'État de la Recherche et de l'Industrie, de l'Éducation nationale puis de la Défense sous l'ère Mitterrand, maire de Belfort, il est également nommé ministre de l'Intérieur par Lionel Jospin en 1997, et sénateur du territoire de Belfort de 2008 à 2014. Il préside aujourd'hui la Fondation Res Publica.

Découvrez la biographie de Jean-Pierre Chevènement sur notre site, ainsi que ses contributions à l’Institut Diderot.

 

Biographie de Jean-Pierre Chevènement

Né le 9 mars 1939 à Belfort, Jean-Pierre Chevènement est le fils de deux instituteurs. Durant ses années lycées, il devient membre de la Conférence Olivaint, l’une des plus anciennes association étudiante française qui organise des conférences hebdomadaires avec des hommes politiques. Il sort du lycée lauréat du concours général en grec et géographie en 1957, et devient président de la Conférence Olivaint jusqu’en 1959. De 1957 à 1960, il étudie à l’Institut d’études politiques de Paris, dont il sort diplômé. Il commence ensuite des études à l’ENA, où il rencontre Lionel Jospin, Jacques Toubon et Ernest-Antoine Seillère. En 1965, à sa sortie de l’ENA, il devient élève officier à l’École militaire de Cherchell, avant d’être nommé attaché puis conseiller commercial au ministère de l’Économie et des Finances : c’est l’entrée officielle de Jean-Pierre Chevènement dans la sphère politique française.

 

Carrière politique

Au cours de sa vie, Jean-Pierre Chevènement occupa de nombreux postes dans la politique française. En 1971, lors du congrès d’Épinay durant lequel le Parti Socialiste est fondé, il apporte son soutien à François Mitterrand pour prendre la tête du parti, avec le succès qu’on lui connaît. En 1972, François Mitterrand le charge en retour d’élaborer le programme du Parti Socialiste et de préparer le rapprochement entre le parti et le Parti Communiste Français. Néanmoins, l’arrivée au sein du Parti Socialiste de Michel Rocard et son discours jugé trop radical conduiront à sa mise à l’écart.

En 1973, il devient député du territoire de Belfort, et sera réélu en 1978 et 1981. Il sera également conseiller régional de Franche-Comté de 1974 à 1988, premier adjoint au maire de Belfort de 1977 à 1983 et président du conseil de district de l’agglomération belfortaine durant les mêmes années.

Le 22 mai 1981, il est nommé ministre d’État dans la Recherche et la technologie, fonction qu’il quitte en mars 1983. Deux mois plus tard, en mai 1983, il est élu maire de Belfort. En juillet 1984, il redevient ministre, cette fois-ci à l’Éducation nationale, fonction qu’il occupera jusqu’en mars 1986. Il est à nouveau élu député du Territoire de Belfort en 1986 et 1988, et deviendra en mai 1988 le ministre de la défense dans le gouvernement de Michel Rocard, dont il démissionnera en 1991 pour protester contre l’engagement de la France dans la guerre contre l’Irak. Il siège néanmoins à l’Assemblée nationale lors d’une élection partielle en 1991, et est réélu en 1993 et 1997.

En 1993, il quitte le Parti Socialiste, et transforme à la place le Mouvement des citoyens, groupe fondé en 1992, en parti politique dont il prend la place de président.

En 1997, il devient le ministre de l’Intérieur du gouvernement Jospin. Lorsque ce dernier appelle ses ministres à choisir entre leurs fonctions gouvernementales et locales, il quitte le poste de maire de Belfort, en restant néanmoins premier adjoint de son successeur, Jackie Drouet. Il démissionne à nouveau du gouvernement le 29 août 2000 pour protester contre les accords de 1988 entre indépendantistes kanaks et loyalistes. Il redevient, par la même occasion, député du Territoire de Belfort, et maire de Belfort un an plus tard, en 2001.

 

Les années 2000

Deux ans après avoir retrouvé son poste de député, Jean-Pierre Chevènement se présente à l’élection présidentielle de 2002, en proposant un programme qui dépasse la gauche ou la droite pour remettre au centre du débat les valeurs véritables de la République. Il obtient 5% des voix pendant les élections présidentielles de 2002. En mai 2002, il perdra également son siège de député lors des élections législatives au profit de Michel Zumkeller, candidat de l’UMP.

En 2006, Jean-Pierre Chevènement annonce se présenter aux prochaines élections présidentielles, puis se rétracte un mois plus tard après que le Parti Socialiste et le Mouvement républicain et citoyen aient conclu un accord politique. Il se range alors auprès de Ségolène Royal. Il démissionnera finalement de son mandat de maire au lendemain de la défaite, mais conservera la présidence de la communauté d’agglomération jusqu’en 2008. La même année, il est élu sénateur dans le Territoire de Belfort, le 21 septembre 2008.

Enfin, il est à noter que suite à la proposition de François Hollande en 2016, Jean-Pierre Chevènement a été choisi pour prendre la tête de la Fondation des œuvres de l’islam de France qu’il présidera jusqu’en décembre 2018.

 

Œuvres publiées

En 1967, Jean-Pierre Chevènement a publié son premier ouvrage, portant sur l’ENA et prenant comme exemple les années d’études terminées deux ans plus tôt. À partir de sa première publication, il continuera tout au long de sa vie de publier différents ouvrages, portant presque toujours sur la politique en France : « Socialisme ou social-médiocratie », « Le Socialisme et la France », « France-Allemagne, parlons franc » ou encore « Pour l’Europe, votez non ! » n’en sont que quelques exemples.

 

Contributions pour l’Institut Diderot

Pour l’Institut Diderot, Jean-Pierre Chevènement a fait deux contributions. La première est une conférence sur le défi de l’Islam en France, retranscrite ensuite en format PDF.

De plus, il a participé à une conférence portant sur un document publié sur notre site : « l’Avenir de la mondialisation », dont vous pouvez retrouver un extrait ainsi que le PDF du document sur notre site.

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